Les 4 saisons de la vigne.

Au printemps

Le travail de la vigne est cyclique, il suit le développement du plant.

Au mois de mars, la végétation se réveille progressivement, la sève commence à circuler à nouveau dans les vaisseaux du bois et s’écoule par les plaies de taille, ce sont les « pleurs ».

Au mois d’avril, les bourgeons d’hiver grossissent progressivement, on parle alors de « bourgeon dans le coton » car ils sont duveteux.

Puis ils s’ouvrent, laissant apparaitre les premières feuilles.

A partir de chaque bourgeon un futur sarment va croître, pouvant porter en moyenne deux grappes.

Au mois de mai, le viticulteur « ébourgeonne », c’est  à dire qu’il décolle à la base les bourgeons surnuméraires sur chaque plant de vigne, aussi nommé « cep ». Ces gourmands se développant sur le pied, sont systématiquement éliminés. L’ébourgeonnage permet donc de maîtriser la quantité de la future récolte, et d’aérer l’intérieur du cep, assainissant ainsi l’environnement immédiat des grappes restantes. Cette opération est donc particulièrement qualitative.

Au mois de juin, les sarments se sont bien développés, le premier « écimage » devient nécessaire pour étêter la pointes des sarments et fortifier ceux-ci à l’approche de la floraison.

La « floraison » a lieu aux environs du 10 du mois, si les fleurs ne sont pas spectaculaires, elles embaument malgré tout toute la campagne d’un délicieux et délicat parfum.

En quelques jours les fleurs laisseront place aux petits fruits, on appelle cette étape du développement la « nouaison ».

En été

Durant l’été on laisse le soleil faire son œuvre, on passe dans les parcelles pour égrapper certaines souches afin d’avoir moins de raisins mais de meilleure qualité. On attend la véraison, généralement début août, moment ou les raisins changent de couleurs pour devenir de plus en plus violet voir noir.

En Automne :

Aux mois de septembre et octobre, ont lieu les « vendanges ». Cette phase d’aboutissement pour le vigneron est déterminée par des analyses de baies pour définir la « maturation » optimale: le rapport entre les taux de sucre et d’acidité est très révélateur, et une dégustation des baies confirmera le vigneron dans ses choix.

Les raisins récoltés manuellement ou mécaniquement seront amenés en cave particulière ou en cave coopérative pour y être vinifiés. Les apports de raisins seront séparés en fonction de leur cépage, de leur provenance et de leur état sanitaire.

A l’automne, seules les parcelles de vignes qui ont manifesté une carence alimentaire pendant leur phase végétative se verront apporter un peu d’éléments fertilisants, qu’une analyse de sol et/ou une analyse foliaire aura déterminé.

 

En hiver

En hiver, après la chute complète des feuilles marquant l’entrée de la vigne dans sa phase de « repos végétatif » ou « dormance », les travaux de taille occuperont en grande partie le vigneron.

 

Source : Compagnie de la Côte du Rhône Gardoise